Ces troubles sont identifiés par une hypersensibilité sensorielle et des diffi- cultés de compréhension.
Ils se matérialisent par des cris, des gestes répétitifs et un refus du contact physique. Pendant longtemps, il a été une «pathologie orpheline» dans le domaine de la psychiatrie.
A partir des années 1920 et grâce aux travaux de Léo Kanner (pédop- sychiatre) et Hans Asperger (psy- chiatre), ces comportements aso- ciaux ont été nommés trouble du spectre autistique d’où l’appellation «Autisme».
Après ces précurseurs, les scientifiques ont déterminés deux familles :
– les autistes avec ou sans défi- cience intellectuelle.
– les asperger ou les autistes dits de haut niveau (Einstein, Newton, Greta Thunberg et Josef Schovanec).
Aujourd’hui, un diagnostic précoce a permis de meilleures prises en charge en termes de suivis et de structures adaptées.
En Guadeloupe, de grosses avancées ont permis un encadrement et un accompagnement de qualité pour les enfants et leurs familles.
On pourrait citer des centres comme le C.R.A (Centre de ressource autisme), le S.A.C.S (service d’accompagnent com- portemental spécialisé) et diverses associations actives.
Malheureusement, il existe encore de nombreuses familles isolées. Nous avons pris du retard par rapport à la France en matière d’infrastructure. Il convient de citer «la maison de répit pour enfant», un centre d’héberge- ment pour un séjour qui pourrait durer entre 2 et 90 jours avec une certaine capacité d’accueil et encadré par un personnel qualifié.
Ce concept serait à développer dans toutes les grandes villes en partenariat avec la Région, le Département, les Collectivités et en collaboration avec les associations. Il y aura beaucoup à dire sur le monde de l’autisme.
Chers lecteurs et lectrices j’ai choisi d’évoquer ce sujet étant directement concernée en qualité de proche aidant et membre active de l’association.U ne lectrice, C atherine Serva
