Fête de l’Huma 2023

Comme l’an passé, mais le soleil en plus, c’est une ambiance extraordinaire qui a présidé à cette rencontre incontournable des communistes, des progressistes, des écologistes de tous âges venus par milliers. Ce sont des dizaines de débats, de rencontres informelles qui se sont ainsi déroulés trois jours durant. Sommet de tous ces débats, celui qui sur la grande scène de l’Agora, se sont affrontés l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et le Secrétaire national du Parti Communiste Français, Fabien Roussel.
Chacun a émis des avis très différents sur la politique concernant en particulier leur vision de la société, joute axée essentiellement sur l »économie et le social. Pour l’homme de droite, «mettre la TVA à 0%, c’est laisser les industriels et les distributeurs refaire leur marges». Pour Fabien Roussel «s’attaquer à la vie chère, c’est bloquer les prix alors que les salaires stagnent. Des dizaine d’autre débats ont passionné la foule : autour du syndicat de la magistrature, des représentants du peuple palestinien, de la fin de la France-Afrique, de la lutte du peuple Sahraoui, du drame du blocus américain contre le peuple cubain et tant d’autres luttes des peuples opprimés !
Le stand des Nouvelles-Etincelles n’a pas failli à la règle : nombreux Gua-deloupéens de l’Emigration ont visité l’expo sur la lutte du Parti Communiste Guadeloupéen pour l’Autodétermination et l’Autonomie mais nombreux sont aussi venus pour déguster les punchs gwada, les accras, le colombo et autre sorbet coco. Aux côtés des nombreux ouvrages de la littérature guadeloupéenne, le succès s’est aussi manifesté par la présence de l’un des fondateurs du groupe Kassav, Pierre-Edouard Decimus qui a dédicacé un grand nombre de son ouvrage : «Pou Zòt».
Enfin, dans l’édition prochaine, nous reviendrons sur le débat qui s’est tenu au stand de notre confrère le journal martiniquais Justice, débat intitulé «Que faire 52 ans après la Convention de Morne Rouge sur l’Autonomie ?». Débat qui a regroupé des dirigeants des Partis Communistes Français, Martini-quais, Réunionnais et Guadelou-péens ainsi que Marcellin Nadeau, député martiniquais du parti Péyi-a.
Man’no