E lie Domota s’est présenté au tribunal accompagné de son conseil juridique composé de plusieurs avocats : Evita Chevry, Patrice Tacita, Sarah Aristide, Ernest Daninthe, Joselaine Gelabale, et de ses témoins.
Plus de 7 heures de débat ont été nécessaires pour situer le cadre dans lequel se déroulait ce procès qui a mis à nu le fonctionnement de la justice en Guadeloupe. C’était, dit-on, le procès de la justice colo-niale avec le témoignage émouvant de plusieurs victimes.
Pendant la durée de l’audience, le «ka» a sonné à l’extérieur du tribu- nal où étaient rassemblés des mili- tants venus de tous les coins de Guadeloupe, manifester leur solida- rité au porte-parole du LKP.
La défense d’Elie Domota a pré-senté toutes les vidéos, retraçant s on arrestation «ciblée» qui invali- dent les chefs d’accusation repro- chés au prévenu.
D’après les avocats de la défense, il n ’y a rien dans le dossier. Ils considè- rent que c’est un procès politique visant à criminaliser le mouvement s yndical à travers la personnalité du leader Elie Domota.
Il paraîtrait que le Tribunal souhaite faire du porte-parole Elie Domota, un exemple pour casser la dyna- mique de résistance à l’oppression. Le procès d’Elie Domota est ajourné au 19 mai, 14 jours après celui de Gaby Clavier qui aura lieu le 05 mai 2022. C’est dire que le mois de mai qui est un mois de combats, de luttes et de victoires, promet d’être très mouvementé.